Pourquoi souscrire une assurance auto au tiers ?
Lorsque l’on acquiert un véhicule, l’une des étapes obligatoires consiste à assurer ledit véhicule. En effet, la loi impose que tout véhicule terrestre motorise doit être a minima couvert par une assurance de responsabilité civile. L’assurance au tiers, qui comme son nom l’indique, couvre les dommages que le véhicule pourrait causer à des tiers, qu’il s’agisse des autres usagers de la route (conducteurs et leurs véhicules, piétons et cyclistes) comme d’autres dégâts matériels et humains. Souscrire à ce type d’assurance permet donc d’être en conformité avec la loi. Quels sont les véhicules concernés par l’assurance auto au tiers ? Y a-t-il des exceptions ? Qu’encourt-on si on roule sans cette assurance ? Vous aurez les réponses à ces questions en consultant la suite de cet article.
Plan de l'article
Quels sont les véhicules concernés ?
L’obligation d’assurer son véhicule au tiers concerne tous les véhicules à moteur, de l’auto familiale au scooter, en passant par l’utilitaire, même si celui-ci ne circule peu ou pas. En effet, même à l’arrêt, un véhicule peut toujours causer des risques de sinistre, par exemple lors de la survenue d’un incendie ou d’une explosion, ou encore la rupture du frein à main alors que le véhicule est garé dans une pente… Dans les faits, les seuls véhicules exemptés par l’obligation d’assurance au tiers doivent être placés sur cales avec leurs roues ôtées, le réservoir vide et la batterie retirée.
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Quelles sanctions pour les conducteurs non couverts par l’assurance auto au tiers ?
L’assurance auto au tiers vous permet de rouler tout en respectant la loi, afin de ne pas subir les foudres des forces de l’ordre lors d’un contrôle : elle couvre principalement votre responsabilité civile. Vous bénéficiez ainsi d’une couverture a minima, vous permettant de rouler en toute légalité. Conduire sans assurance peut en effet couter très cher lors d’un contrôle routier, ceci étant qualifié juridiquement comme un délit. Ainsi, la constatation d’un défaut d’assurance par la police ou la gendarmerie vous expose a minima à une amende forfaitaire de 750 euros, qui sera minorée à 600 euros si elle est honorée sous trente jours, et pourra aussi être majorée à 1500 euros si elle n’est pas payée sous trente jours. Si des circonstances aggravantes ou une récidive sont constatées, les peines encourues seront bien plus lourdes. Elles pourront se traduire par une amende allant jusqu’à 3 750 €, des travaux d’intérêt général, la suspension ou le retrait du permis de conduire, une interdiction de conduire certains types de véhicules, ou encore l’obligation de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière, sans oublier la confiscation du véhicule si vous êtes son propriétaire.
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Dans quels cas opter pour une assurance auto au tiers ?
Cette formule d’assurance est choisie, car elle est tout simplement la plus économique. Elle est donc privilégiée par les propriétaires de véhicule dont le budget est limité, mais aussi pour assurer un véhicule dont la valeur est faible, ou encore qui roule peu. Notons que dans ce dernier cas, souscrire une assurance auto “petit rouleur” ou au kilomètre permettra de bénéficier de primes raisonnables tout en bénéficiant d’un meilleur niveau de couverture et de davantage de garanties, à envisager sérieusement donc… Enfin, il est fréquent que cette formule d’assurance soit choisie par les assurés dont la cotisation est élevée (jeunes conducteurs, les assurés avec un malus ou les conducteurs résiliés).